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Chimères schizophréniques
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25 mars 2019

atelier de vendredi...

Je ferme les yeux, pour mieux rêver.

Rêver d’un ailleurs, meilleur.

À travers la fenêtre, à travers ces barreaux, je vois, le monde qui vit, le monde qui tourne…

je vois, comme spectatrice, cette vie, ma vie, qui s’écoule. Sans moi…

 

je suis déjà dans un ailleurs, mais celui-ci me fait peur… il est rempli de terreur.

Moi, je voudrais juste vivre dans la douceur, dans l’absence de douleur…

Mais, je suis enfermée, dans cette chambre. Je suis enfermée, dans mon esprit.

Je suis, comme prisonnière de ma propre vie.

 

Ils m’ont enfermée. Je n’avais rien demandé… alors je m’évade, en rêve. Je fuis la réalité, cette réalité et je ferme les yeux, pour mieux rêver.

 

Je rêve d’ailleurs, d’ailleurs féerique, où tout est magique….

Et je partirai loin, loin du tragique.

Juste partir loin, loin de ce monde fantasmagorique.

Je rêve d’un ailleurs, sans toi, surtout sans toi… sans elle, aussi..

Je rêve d’un ailleurs où je serai libre. Libre de mes pensées, libres de ces chaînes…

Libérée de mes angoisses les plus profondes, libérée de cette souffrance presque insoutenable…

Libérée, et ailleurs… Si loin d’ici… si loin… de moi.

 

À la fenêtre, je rêve. Je rêve d’être libre. Je rêve d’une trêve… une trêve comme une pause, dans mon esprit et dans ma vie…

Loin, loin de la maladie, de la folie… de tout ce mal.

Mais ce n’est qu’un rêve… un rêve vain.

 

À la fenêtre, derrière les barreaux, il y a le parc, les arbres verts.. les fleurs.. et moi, je reste là, les yeux ouverts, obnubilée par la terreur, par mes peurs et mes douleurs.

 

À la fenêtre, je regarde les temps qui passe… alors que, je suis dans une impasse.

 

Et je rêve de cet ailleurs, de ce meilleur….

Je rêve de cette vie, sans toi, sans lui.

Mais les rêves ne sont pas réalité, et je reste là,

impuissante, enfermée.

 

Je reste là, comme coupable d’avoir voulu voir ailleurs…

loin très loin dans les cieux. Coupable d’avoir voulu partir loin… d’avoir voulu fuir, avec les étoiles..

je voulais toucher le soleil.

 

Mais je suis là, coupable… d’avoir trop idéalisé cette ailleurs.. comme la seule issue, au cauchemar de ma vie.

 

Alors, à la fenêtre, je regarde,

le temps qui passe, tandis que je m’efface..

le temps qui passe… tandis que je trépasse.

 

Je regarde alors, la vie qui palpite, et le monde qui gravite..

sans moi…

 

moi, qui rêve juste d’un ailleurs inconnu… un ailleurs, meilleur, où plus rien ne serait tu.

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